
Pour répondre aux contraintes liées à l’urgence climatique, tout en confortant leur positionnement d’acteurs écoresponsables sur les réseaux sociaux, les dirigeants d’entreprises doivent montrer patte blanche. C’est parce que les technologies de l’information sont au centre de toutes les transactions à l’échelle mondiale, que les valeurs véhiculées par la RSE et green IT soulevant les enjeux du numérique responsable font régulièrement la une des tabloïds depuis plusieurs décennies. La démarche RSE place le duo innovation/sobriété au cœur des décisions de stratégie et de gouvernance des investisseurs. Il faut bien admettre que les perspectives de réussite offertes par la transformation digitale révolutionnent l’ensemble de la sphère économique. Si ce grand virage a déjà été amorcé, toutes les parties prenantes des PME doivent aujourd’hui se joindre au mouvement, les employeurs, les collaborateurs, comme les fournisseurs.
L’infrastructure IT : améliorer la communication dans un contexte de recherche de développement durable
En plus de prôner l’engagement environnemental et social, la RSE dans le secteur IT incite à la transparence maximale dans le monde du travail. Il s’agit pour les acteurs impliqués dans les opérations de production et d’échange de biens et de services de suivre à la lettre les mots d’ordre de la responsabilité sociétale des entreprises, à savoir « mesurer, évaluer et calculer ». Si les enjeux écologiques occupent plus que jamais les esprits, leur prise en compte dépend directement de l’innovation fulgurante de la transformation digitale.
Pour optimiser le stockage et le traitement des données de votre entreprise, vous recourez au concept de « big data » chaque jour, sans forcément en avoir conscience, d’où l’implication de la RSE dans le secteur IT. Cette dernière favorise la construction de bases de données au sein des sociétés, selon des indicateurs RSE bien définis, et visant une meilleure maîtrise de leur politique de consommation du numérique par :
- un prolongement de la durée d’utilisation des équipements IT, en évitant leur remplacement mécanique systématique ;
- des approvisionnements responsables, avec le choix d’un matériel reconditionné ;
- une priorisation des outils issus de la filière du recyclage, connue pour employer un quota élevé de personnes en situation de handicap ou en réinsertion sociale ;
- la location des ordinateurs, plutôt que l’achat de modèles neufs.
La transformation digitale : un vecteur de compétitivité et de productivité
À l’heure où les bouleversements climatiques dus aux activités humaines inquiètent les États aux 4 coins du globe, l’évolution du digital apparaît comme un levier d’action favorable aux enjeux du développement durable. Grâce à la transformation digitale, il serait en effet possible de :
- créer des produits et des services innovants et plus respectueux de l’environnement ;
- mieux gérer la consommation d’énergie et des ressources naturelles ;
- sensibiliser les parties prenantes à la ligne de conduite écoresponsable de l’entreprise ;
- valoriser les qualités technologies propres à travers les médias sociaux.
Si l’on tente de retranscrire ces notions théoriques en exemples concrets sur le terrain, on parvient à en citer un certain nombre, parmi lesquels on retiendra :
- le pilotage de compteurs d’eau et d’électricité intelligents, destinés à réduire le gaspillage, avec un dispositif de détection des fuites en temps réel ;
- l’usage de drones en agriculture, afin de repérer précisément les parcelles ayant besoin d’irrigation ou d’un apport d’azote ;
- l’application mobile capable de renseigner sur le trafic général dans une agglomération, pour aider à choisir son mode de transport et son itinéraire, en fonction des embouteillages ;
- l’impression 3D au niveau industriel, car elle prévient les retards de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, depuis le développement de prototypes jusqu’à la fabrication de pièces sur mesure ;
- le soutien aux personnes malentendantes ou malvoyantes, via une application visant à renforcer leur autonomie au quotidien.
Et si vous intégriez la RSE dans votre stratégie de transformation digitale ?
Avant de chercher à mettre en pratique les principes RSE, encore faut-il comprendre de quoi on parle. La démarche RSE demande aux entreprises d’intégrer à leur gouvernance la réponse à des critères environnementaux, sociaux et éthiques, liés à leurs activités économiques et financières, comme :
- mesurer leur impact environnemental, par une gestion responsable des investissements ;
- recourir à des énergies moins polluantes ;
- veiller au bon respect du droit du travail ;
- ouvrir et maintenir le dialogue et la transparence ;
- lutter contre la corruption et la fraude ;
- s’engager sur le chemin de la biodiversité.
Si vous voulez marquer les esprits et montrer votre engagement et vos valeurs à l’égard de la planète, vous pouvez par exemple évoquer :
- pourquoi louer votre matériel informatique ne s’oppose pas à l’évolution de l’innovation et des technologies ;
- comment la transformation digitale participe à la baisse de vos coûts de fonctionnement ;
- en quoi votre approche multilatérale en matière de communication incite la participation de toutes les parties prenantes de votre société.
