La Responsabilité Numérique des Entreprises (RNE)

Vous faites partie du monde de l’entreprise et vous aspirez à concilier rentabilité et éthique ? Alors les notions de RSE et green IT que soulèvent les enjeux du numérique responsable risquent fort de vous intéresser. Si vous mesurez les impacts environnementaux et sociaux de vos activités, sachez que vous pouvez accroître la valeur ajoutée de votre business, avec des outils adaptés à vos besoins, tout en respectant la condition humaine et en optimisant votre gestion des ressources naturelles. À ce titre, la responsabilité sociétale et la responsabilité numérique des entreprises figurent parmi les enjeux primordiaux, qui permettent d’établir un cadre sain et juste au niveau de vos affaires. Ce n’est par ailleurs qu’en cumulant les initiatives individuelles et collectives et en exploitant intelligemment les multiples potentiels des technologies modernes, que l’on parviendra à instaurer un climat plus serein à l’échelle planétaire.

La responsabilité sociétale et ses 3 piliers fondamentaux

Si les stratégies RSE et RNE sont intimement liées, encore faut-il comprendre la définition de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Bien qu’il s’avère indispensable pour les entreprises d’utiliser les outils numériques pour ouvrir leurs horizons, elles doivent le faire dans une optique de résilience écologique. Les critères de la responsabilité sociétale et de la RNE sont clairs et guident les dirigeants dans leurs organisations stratégiques de développement. Ils visent à répondre aux :

  • enjeux environnementaux, ce qui implique un meilleur contrôle de la consommation d’énergie, d’eau, des ressources naturelles et des matières premières, ainsi qu’une diminution de la pollution par rejets et par déchets ;
  • enjeux sociaux, en favorisant le dialogue avec toutes les parties prenantes, et en veillant au respect du droit de travail ;
  • enjeux liés à la gestion massive des données, par la formation du personnel à une utilisation raisonnée des outils numériques, afin de limiter au maximum leur empreinte écologique.

En ce sens, la responsabilité sociétale ne s’oppose pas au numérique. Elle en encadre l’usage dans des perspectives de productivité performantes, mais dans la plus grande neutralité possible. Cette initiative est d’autant plus justifiée à l’heure où l’illectronisme, également appelé illettrisme numérique, apparaît comme un obstacle de taille à l’essor et au dynamisme des entreprises.

La RNE soutient votre entreprise et traite les problématiques actuelles

Vous l’aurez compris, les impacts sur la planète des activités nécessaires aux échanges internationaux sont au cœur des préoccupations. Sans vouloir exclure le digital du domaine entrepreneurial, ce qui relèverait de l’utopie, la responsabilité numérique des entreprises soulève une question pertinente, à savoir : comment les outils numériques peuvent-ils contribuer à la stratégie RSE des entreprises ?

Pour y apporter une réponse concrète, la RNE émet les quatre recommandations majeures suivantes. Elle préconise la mise en place de :

  • la sobriété numérique, en misant sur l’écoconception et l’allongement de durée de vie des équipements industriels, informatiques et de réseau ;
  • la gouvernance de l’organisation, qui doit prévoir l’instauration d’une charte dictant les bons usages du numérique ;
  • la sensibilisation et l’information des salariés aux impacts du numérique à l’échelle locale et environnementale ;
  • l’inclusion de la stratégie numérique, en termes de mise à la disposition de tous de l’accès à internet, et de partage volontaire des données.

L’art de réconcilier le numérique et la responsabilité sociétale des entreprises

Le recours aux technologies numériques constitue à première vue un tremplin fantastique vers une gestion des données optimisée au sein des PME, d’autant qu’elle gagne de l’ampleur avec la mondialisation des échanges. Néanmoins, nul ne peut prétendre aujourd’hui que l’inclusion croissante du numérique dans les activités commerciales n’a rien d’immatériel. Ce que l’on nomme communément la transition numérique n’est autre que la transformation des processus de management de l’information de l’entreprise, grâce aux innovations technologiques, à l’instar de l’intelligence artificielle et de la robotisation. 

Face aux enjeux environnementaux actuels, les recommandations des pouvoirs publics prônent les avantages de la responsabilité numérique des entreprises, synonymes de sobriété numérique. La frugalité numérique, qui consiste à « faire autant avec moins », représente également :

  • la réponse aux exigences de conformité à l’égard de la réglementation autour des externalités du numérique ;
  • l’opportunité d’acquérir une plus grande autonomie d’action ;
  • une source intéressante d’économies potentielles, par une meilleure gestion des ressources en interne et la mutualisation des investissements ;
  • une image de marque à la hauteur des attentes d’écoresponsabilité des clients et des collaborateurs de l’entreprise.