
Depuis plusieurs années maintenant, la transformation numérique s’est imposée dans les entreprises. Elle leur permet de gagner en compétitivité, aussi bien en interne qu’en externe. Toutefois, il s’agit d’un changement majeur qui s’accompagne nécessairement de risques, qu’il convient d’anticiper. Découvrez ici les nouveaux risques liés au numérique.
A lire dans notre dossier sur la vie numérique en entreprise :
- La transformation numérique : le défi majeur des entreprises
- Tirer parti du cloud, du big data et de l’intelligence artificielle
- Comment maîtriser tous les nouveaux risques liés au numérique ?
- Entreprise connectée : qu’en est-il de la sécurité des données ?
- L’humain au cœur de la transformation numérique de l’entreprise
- Entreprise numérique : repenser l’organisation pour innover
- Conduite du changement : en route vers l’entreprise numérique
- Comment développer une culture numérique dans votre entreprise ?
- Manager : pourquoi et comment développer votre leadership numérique ?
- Comment développer les compétences numériques de vos collaborateurs ?
- La formation à distance : un nouvel outil à disposition des entreprises ?
- E-learning et blended learning en entreprise : avantages et inconvénients ?
- Comment assurer la transformation de votre entreprise vers le numérique ?
Développer le savoir-vivre numérique
Dans bon nombre d’entreprises, les règles essentielles pour la sécurité numérique et plus largement pour la stratégie numérique sont consignées dans une charte que doit signer chaque collaborateur. Ce fonctionnement a toutefois de sérieuses limites.
En effet, il n’existe aucun modèle de charte totalement idéal pour la prise en considération des risques numériques.
Aussi, il est conseillé d’agir également sur la culture numérique des collaborateurs concernés.
En les formant aux bonnes pratiques du digital, on constate une forte réduction des risques.
Pour sécuriser les données de l’entreprise et ses systèmes informatiques, un nouveau poste a vu le jour dans les entreprises. Il s’agit du Chief Security Officer (CSO) qui a pour responsabilité l’élaboration et la surveillance des politiques et programmes visant à atténuer les différents risques numériques.
Sécuriser les données
De nos jours, les données contenues dans le système d’information d’une entreprise sont de plus en plus volatiles. En effet, elles passent plusieurs fois d’un outil à un autre. La diversité de ces derniers (e-mails, outils collaboratifs, réseaux sociaux ou encore applications mobiles) et les besoins croissants de mobilité ont, bien sûr, dopé ce processus.
Dans ce contexte, la définition d’un cadre clair, basé sur des principes et des règles, devient essentielle. Son principal objectif doit être de sécuriser les données, peu importe l’outil qui les utilise.
La diversité des plateformes n’explique pas, à elle seule, la nécessité de sécurisation des données.
Il convient, en effet, de prendre en considération la dimension et le cadre réglementaire qui s’est largement durci ces dernières années.
Le législateur s’intéresse désormais de près à la manière dont les entreprises collectent, manipulent et stockent les données informatiques.
Les contraintes potentielles peuvent être importantes, notamment dans les secteurs bancaires ou industriels, par exemple.
Les entreprises doivent respecter les lois en la matière sous peine de devoir faire face de très lourdes amendes. Elles ont, pour la plupart, recours à des cabinets de conseil externes spécialisés dans ce domaine, grâce à leur double compétence dans l’informatique et le droit.
Ces derniers peuvent mettre en place un suivi précis des évolutions à venir.
Adopter une démarche collaborative
Les risques liés au numérique n’incombent pas seulement au service informatique. En effet, ils sont transversaux et mobilisent donc de nombreux services.
Aussi, il devient essentiel de rassembler plusieurs acteurs issus des services concernés. Ces derniers doivent collaborer et envisager le risque sous tous les aspects (technique, sécurité et respect de la réglementation).
Quatre grands principes vont structurer cette collaboration :
- la réunion de différentes fonctions et domaines d’expertises,
- l’absence de remise en cause des process existants,
- la mobilisation des équipes autour d’un objectif commun,
- la mise en place de structures adaptées pour la validation des solutions et la communication de leurs avancements.
