environnement 5G

Conséquences environnementales, impact sur le climat et la santé… de plus en plus de questions se posent sur l’environnement 5G. Pour y répondre, Agir pour l’environnement et PRIARTEM demandent un moratoire en attendant les résultats de l’évaluation réalisée par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). 

Réseau 4G : l’impact de cette technologie sur notre société 

La téléphonie mobile connaît une évolution constante, notamment depuis l’apparition de la 4G et du haut débit. Internet est accessible partout ou presque et permet déjà de nombreuses applications. 

Avec les technologies en 5G, c’est encore un autre monde qui s’ouvre aux entreprises, aux collectivités et aux particuliers. 

Pourtant, l’ANSES vient de réclamer au Conseil d’État la suspension de la procédure d’attribution des fréquences en réseau 5G aux opérateurs de téléphonie mobile. Pour relancer le débat sur le déploiement de la 5e génération et l’implantation des antennes, PRIARTEM évoque le principe de précaution. 

En effet, le déploiement de la 5G pourrait, selon les écologistes et certaines associations de défense des consommateurs, représenterait un danger pour la santé et la planète. 

En attendant l’évaluation par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, ces associations s’appuient donc sur le principe de précaution pour contraindre le gouvernement à retarder (voire annuler) le programme. 

Les antennes devaient normalement être posées à partir de novembre 2020 et au plus tard en 2021. 

Les technologies 5G au service du progrès 

La 5G est la génération de la domotique, de la robotique et des réseaux « intelligents ». Les connexions d’objets connectés 5G vont pouvoir être multipliées par 10 pour booster la productivité et rendre le travail plus sûr. 

Par ailleurs, les temps de téléchargement vont être fortement réduits. 

Grâce à une latence quasi inexistante et un débit aussi élevé que celui de la fibre, le réseau 5G surpasse, et de loin, les performances de la 4G. 

Si les associations en faveur du climat appellent à un moratoire sur le déploiement de la nouvelle technologie, c’est d’abord pour permettre la tenue le 2 octobre d’un Comité national de dialogue des fréquences. 

Ce conseil aura pour mission d’alerter sur les conséquences de ce projet sur le monde et de stopper nette la procédure d’attribution des blocs de 50 MHz et 10 MHz aux opérateurs. 

En fait, PRIARTEM et les autres associations souhaitent un vrai débat citoyen sur l’impact de ce projet sur l’électromagnétisme de la planète, sur la place des machines dans le travail et dans notre vie quotidienne ou encore sur notre société de manière générale.

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