réalité augmentée en entrepôt

La réalité augmentée en entrepôt est plus que jamais d’actualité. La réalité augmentée (RA) est considérée comme l’une des technologies susceptibles d’apporter de vrais changements dans l’industrie. Elle peut améliorer l’exécution de plusieurs processus logistiques. Cette technologie a pu être testée dans l’environnement d’entrepôt au niveau de quatre opérations principales : la réception, le stockage, la préparation des commandes et expéditions des commandes.

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Les challenges pour l’utilisation de la Réalité Augmentée en entrepôt

L’application d’une solution RA dans les quatre principales opérations d’entreposage (cités ci-dessus), doit aboutir à une recherche rapide sans erreur et doit rester conviviale tout en guidant l’opérateur humain dans une exécution plus rapide des opérations.

Quatre critères sont requis pour évaluer l’efficacité et la pertinence de l’utilisation d’un système RA qui sont la préférence d’un tel ou tel appareil, la facilité, la vitesse et le taux d’erreur impacté.

La Réalité Augmentée en entrepôt permet un grand nombre de possibilités et une utilisation dans divers domaines. L’utilisation de lunettes intelligentes, en particulier offre une solution mains-libres.

En même temps, elles donnent l’opportunité à l’utilisateur de communiquer efficacement avec le monde physique tout en les portant, ce qui est crucial dans les applications industrielles. Pourtant, leur utilisation a démontré des limites ou des faiblesses non négligeables.

Les limites de l’utilisation de la Réalité Augmentée en entrepôt

Le lecteur de codes-barres

Des recherches sont indispensables pour faire évoluer cette technologie et permettre une meilleure efficacité des lectures de codes-barres. Les lunettes présentaient des faiblesses au niveau de la vue qui n’était pas centrale et ne permettaient pas un confort optimal pour les utilisateurs.

Certains pouvaient ressentir une fatigue oculaire et les dispositifs lourds sont difficiles à porter. En outre, la lecture des codes-barres avec un appareil RA portatif à distance exigeait une qualité et une bonne lisibilité des codes imprimés pour pouvoir les lire.

La limite se ressentait dès qu’un code barre était légèrement abîmé. L’utilisateur se retrouvait freiner dans sa tâche et devait trouver une autre solution à la RA.

L’appareil photo

Quant à l’appareil photo et le processeur, ils ne pouvaient pas être utilisés de façon intensive, sinon ils surchauffaient ou fonctionnaient lentement au bout de quelques heures d’utilisation, seulement. Le verre de l’appareil ne convenait pas non plus à un usage industriel, ce qui rendait l’appareil fragile.

Le problème de la batterie ne durait pas une journée et l’ajout d’une batterie supplémentaire apportait plus de poids. Il venait s’ajouter à toutes ses faiblesses, le langage de programmation qui n’était pas standardisé et qui compliquait donc l’expérimentation des appareils.

Sans oublier que l’utilisation de la RA avait un coût plutôt élevé, son prix pouvait freiner certaines industries d’entreposage de l’exploiter.

Enfin l’introduction de la RA en milieu professionnel peut susciter des interrogations quant au respect de la confidentialité des utilisateurs, car les appareils RA peuvent capturer des photos ou des vidéos à partir des opérations et des données relevant du travail des personnes.

Pour conclure, la réalité augmentée en entrepôt doit faire ses preuves pour convaincre de son utilisation permanente car les opérateurs semblent plutôt réticents à l’introduction de cette technologie de façon durable.